
Un enfant naît deux fois : quand il sort du ventre de sa mère, et quand les premiers regards se portent sur lui.
ON S'ÉQUIPE !
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LE CONCEPT DU PODCAST QUESTIONS DE DARONS by BUBBLE
Cucul la praline ou impertinentes, évidentes ou savantes, banales ou originales : quand on est parents, il n’y a pas de questions bêtes ! En 2 minutes chrono, l’équipe de Questions de Darons se fait un point d’honneur à vous dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, sciences à l’appui…… C’est tout bon avec questions de darons !
Le podcast Questions de Darons by Bubble est soutenu par Idkids.
Production : Bubble
Ecriture et voix : Anne-Laure Troublé
Réalisation : Bertrand Chaumeton
LE TEXTE
Un enfant naît deux fois : quand il sort du ventre de sa mère, et quand les premiers regards se portent sur lui.
Pourquoi ? Parce que l’être humain est avant tout un être social. Pour se développer, il a besoin des autres. Ainsi, ce que l’entourage d’un enfant lui renvoie, que ce soit positif ou négatif, verbalisé ou non, a sur lui une influence majeure. Tel maître Yoda, l’enfant perçoit tout et la plupart du temps, s’y conforme. Je m’explique.
Dans les années 60, le psychologue américain Robert Rosenthal et la directrice d’école Lenore Jacobson mettent en lumière, au travers d’une expérience célèbre, ce que l’on appelle aujourd’hui « l’effet Pygmalion ». Ce qu’Albert Jacquard nommera « les prophéties autoréalisatrices ». À savoir : que le simple fait de croire en la réussite de quelqu'un améliore les capacités de celui-ci. La science-fiction ça existe !
Voilà en quoi a consisté cette expérience : Rosenthal et Jacobson on fait passer des tests de Q.I. aux enfants d’une école de San Francisco. Ils ont communiqué ensuite ces résultats aux professeurs, mais en surévaluant, sans le mentionner, les bilans de 20 % des enfants. Un an plus tard, lors d’un nouveau test, ils ont constaté que les élèves surévalués, autrement dit, ceux que les professeurs pensaient plus intelligents, avaient amélioré de 5 à plus de 25 points leurs performances au test de Q.I. Incroyable mais vrai.
Au cours de la décennie qui a suivi, plus de 350 expériences sont venues confirmer ces résultats et ont montré, par ailleurs, l’existence du processus inverse, que l’on appelle « l’effet Golem ».
Voilà pourquoi il est important de toujours croire en ses enfants, même et surtout lorsqu’ils sont en situation d’échec. L’avenir n’est jamais certain et leur développement jamais figé.
Comme le souligne Pascale Toscani, docteure en psychologie cognitive et spécialiste en neurosciences de l’éducation, la croyance inconditionnelle dans le potentiel de son enfant agit comme un stimulant très puissant sur le système cognitif.
Bien sûr, cela n’est pas magique non plus… Il ne suffit pas de dire à son enfant qu’il va réussir son examen de math pour qu'il ait 20 sur 20, ou qu’il est capable de battre son adversaire au judo pour qu’il remporte la compétition. Ce serait trop simple, je vous l’accorde ! Mais l’encourager, le soutenir et ne jamais perdre confiance en lui ne peut que l’aider à s’améliorer. Cela, c’est certain.