
Alors là, je vais vous demander toute votre attention car cette partie du cours est un peu corsée. hop hop ! Vous, là, au dernier rang, je vous surveille !
ON S'ÉQUIPE !
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LE CONCEPT DU PODCAST QUESTIONS DE DARONS by BUBBLE
Cucul la praline ou impertinentes, évidentes ou savantes, banales ou originales : quand on est parents, il n’y a pas de questions bêtes ! En 2 minutes chrono, l’équipe de Questions de Darons se fait un point d’honneur à vous dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, sciences à l’appui…… C’est tout bon avec questions de darons !
Le podcast Questions de Darons by Bubble est soutenu par Idkids.
Production : Bubble
Ecriture et voix : Anne-Laure Troublé
Réalisation : Bertrand Chaumeton
LE TEXTE
Alors là, je vais vous demander toute votre attention car cette partie du cours est un peu corsée. hop hop ! Vous, là, au dernier rang, je vous surveille !
Bon… j’y vais. Quand un enfant naît, son cerveau dispose d’environ 100 milliards de neurones, autant que le cerveau d’un adulte. Je dit bien et je ne suis pas marseillaise : 100 milliards. Oui, tout ça dans son petit cerveau. Mais tout le boulot reste à faire ! Car ce qui compte, ce n’est pas tant le nombre de neurones que la façon dont ils interagissent les uns avec les autres.
Or à la naissance, moins de la moitié d'entre eux sont interconnectés. Les connexions synaptiques vont en effet se développer au fil des interactions de l’enfant avec son environnement. Principalement à travers les sensations et les informations que lui procurent ses cinq sens.
Ainsi, de la naissance d'un enfant à ses 5 ans, 700 à 1 000 nouvelles connexions se développent par seconde, pour atteindre un million de milliards de connexions synaptiques.
Je répète ? De la naissance d'un enfant à ses 5 ans, 700 à 1 000 nouvelles connexions se développent par seconde, pour atteindre un million de milliards de connexions synaptiques contre seulement 300 000 milliards pour l’adulte !
Parler et jouer avec son enfant. L’emmener se promener, lui faire découvrir le monde. Le laisser toucher, écouter, goûter, regarder, sentir. Bref, multiplier les interactions est donc essentiel pour le développement de son cerveau.
Mais pourquoi mon bon monsieur les adultes ont-ils trois fois moins de connexions synaptiques ? Parce que le cerveau de l’enfant ne va conserver que les connexions les plus fréquemment utilisées. Et donc les interactions du quotidien, celles qui se répètent encore et encore et auxquelles on ne prête pas toujours attention. C’est ce que l’on appelle « l’élagage synaptique ».
Si à 10 ans, un enfant n’est pas encore allé à la Cité des sciences, ce n’est pas bien grave ; mais grandir au contact d’adultes bienveillants est en revanche très important !